Il y a toutes sortes d'approches qui ont fleuri pour aider les dirigeants d'entreprise à avoir des organisations plus performantes, où la motivation tendait à décliner, où la complexité du travailleur ne voulant et ne pouvant plus être un homme-machine amenait à des savoir-faire managériaux impossibles.
Si une de ces approches était réellement efficace, tout le monde s'y mettrait.
Mais inexorablement les Risques Psycho-Sociaux (RPS) gagnent du terrain.
Et les dirigeants sont de plus en plus appesantis de problématiques qu'ils n'avaient pas autrefois à gérer.
Dès lors recruter un collaborateur est devenu une angoisse car va t'il s'intégrer harmonieusement à ses collègues, ou tombera-t'il malade ?
Des constats s'imposent :
- coaches de dirigeants
- auteurs de méthodes infaillibles pour "réussir" efficacement, se développer personnellement
- Chief Happiness Officers
- diverses animations d'entreprise pour agrémenter le quotidien des employés
- formations multiples
Si une de ces approches était réellement efficace, tout le monde s'y mettrait.
Mais inexorablement les Risques Psycho-Sociaux (RPS) gagnent du terrain.
Et les dirigeants sont de plus en plus appesantis de problématiques qu'ils n'avaient pas autrefois à gérer.
Dès lors recruter un collaborateur est devenu une angoisse car va t'il s'intégrer harmonieusement à ses collègues, ou tombera-t'il malade ?
Des constats s'imposent :
- Dans les établissements académiques dits « écoles de management » des enseignants-chercheurs professent à des étudiants l'état de l'art théorique, scientifique, du fonctionnement des entreprises.
Il n'est pas enseigné comment ces élèves devenus employés devront s'y comporter.
Il n'y a pas une approche comme les facultés de médecine de former des praticiens soignants, qui depuis Hippocrate communiquent entre eux leurs constats de maladies et de tentatives de traitements. - Des cabinets privés réfléchissent à des modèles d'organisation, réalisent des enquêtes dont l'objectivité scientifique est douteuse, et réalisent des missions de réorganisation sur des sites, des entreprises, dont il se dit qu'elles échouent dans 70% des cas.
- Des cercles d'entrepreneurs se réunissent en formant des sérails ésotériques où il faut être soi-même entrepreneur pour y pénétrer car on est autrement suspecté d'être un parasite en puissance.
- Il n'y a moyen d'approcher des dirigeants qu'en les connaissant personnellement, ou en ayant une réputation cooptée par des pairs.
- Il y a comme le dit François Dupuy une « Faillite de la pensée managériale » (regarder la présentation) qui souffre d'un défaut de culture générale.
- Il y a comme le dénonce Roland Gori (voir la vidéo) une « Fabrique des impostures » où il devient plus aisé de se retrancher derrière des process que d'apprendre à penser, et où l'image qu'on donne de soi prend le pas sur ce qu'on est réellement.